Dans la commune de Clamart (92), en 2010, sera livré un immeuble de bureaux qui aura la particularité d’être à “énergie positive”. Cela signifie qu’il produira davantage d’énergie qu’il n’en consomme. Ces 31 000 m² de bureaux seront donc évidemment certifiés HQE (Haute Qualité Environnementale) et BBC (Bâtiment Basse Consommation).
Faisons un peu l’article de l’opération. Solaris c’est :
- 4223 m² de panneaux photovoltaïques sur le toit.
- 120 sondes géothermiques formant 12 km de réseau jusqu’à 100 mètres de profondeur.
- Un éclairage optimisé et automatisé fait uniquement d’ampoules basse consommation avec des capteurs de présence et de luminosité.
- Les façades nord sont équipées de panneaux réfléchissants afin d’optimiser la lumière naturelle.
- L’énergie (en chaud comme en froid) est stockée dans le plancher grâce à l’inertie de la structure du bâtiment, et le dégagement calorifique d’exploitation produit dans la journée est évacuée par surventilation nocturne et la température est gérée par échange avec les réseaux géothermiques.
- Le jardin intérieur de 1000 m² sera couvert par des coussins pneumatiques, sortes de bulles permettant une meilleure régulation de le température et un filtrage optimal de la lumière.
- Le bâtiment sera équipé d’un système de récupération des eaux de pluies.
On s’arrêtera là mais force est de constater que Solaris ne manque pas d’atouts. Imaginé par SERCIB et conçu par “Architecture & Environnement”, espérons que Solaris serve d’exemple à de futures réalisations immobilières, qu’il s’agisse de bureaux ou de logements.
Sources : Greenzer, SERCIBArticles dont je vous conseille la lecture :