Mais l'écriture est complètement différente. Beaucoup plus poétique mais faite de longueurs. A plusieurs reprises, j'ai ressenti la sensation bizarre de "déjà lu".
En parallèle à l'histoire de Lalla, l'auteur raconte l'histoire de Nour, celle des hommes bleus partis à travers le désert et le Nord du Maroc en quête de liberté et de terres nourricières puis massacrés au printemps 1912 par les coloniaux chrétiens du colonel Mangin.
Ce livre, pour être apprécié, pour pouvoir entrer dans l'histoire et s'en imprégner, doit être lu d'un trait. On peut alors vivre de très belles émotions littéraires, historiques et imaginaires dont on a d'ailleurs pas envie de se détacher.
Si malheureusement le temps manque pour cela et si on le lit par à coups, c'est la lenteur, la redondance et les répétitions qui nous marquent alors.
Nathalie Château-Artaud