Pour communiquer avec leurs concitoyens, nos amis britanniques ont des techniques bien spécifiques.
Comme par exemple, transformer les transports en commun en terrain de guerre de croyance. o_O
Vous allez saisir.
Ces derniers temps, dans les rues londoniennes, circulaient - placardés sur les bus - des slogans religieux fondamentalistes du groupe extrémiste « Jesus Said ». Agressifs à souhait, ces citations promettaient aux athées une damnation éternelle en raison de leur infidélité au christ.
… en utilisant bien sûr la même stratégie de communication pour ses propres slogans.
Le mal, par le mal.
C’est la raison pour laquelle il est aujourd’hui courant de voir sur plus de 800 bus de la capitale, des affichages géants sur lesquels sont inscrit en grandes lettres colorées :
« Jésus n’existe probablement pas.
Maintenant, cessez de vous inquiéter et profitez de la vie ! »
Financée par des milliers de donateurs sur le site caritatif JustGiving, cette « campagne de publicité » déroutante interloque chaque jour de nombreux passants.
« Nous ne voulons pas convertir les croyants à l’athéisme. L’affiche s’adresse aux non-croyants, avec l’intention de les rassurer, leur signaler qu’il y a beaucoup d’autres personnes qui doutent aussi », explique Hanne Stinson, directrice de la BHA.
Nouvelle bombe lancée par le camp adverse : Stephen Green, directeur du groupe de pression « Christian Voice » a immédiatement enregistré une plainte devant l’Autorité de Surveillance de la Publicité (ASA) pour publicité mensongère : « Leur campagne de publicité « Dieu n’existe probablement pas » ne repose pas sur les règles régissant la publicité en Grande Bretagne. En effet, « les publicités doivent reposer sur des faits pouvant être prouvés, or il n’y a pas de preuve que Dieu n’existe pas ».
Alors là… On est pas sorti de la crèche.
Sources : Le Figaro