Trois conférences seront données et plus de 60 oeuvres seront exposées. Ce seront principalement des toiles du désert de l'ouest (Peintres de Papunya Tula), mais aussi des toiles du Kimberley (Peintres de l'Ocre) et des Walkas boards (gravures - peintures sur bois de la région d'Uluru).
"Peintres du Rêve" à Mâcon
Expositions du 14 au 31 janvier 2009
- Médiathèque, 23 rue de la République - 03 85 39 90 26
- Cabinet d'Expertise Comptable Cap Mundi – Smagec , 8 r Libération Square de la Paix - 03 85 38 13 27
- Galerie Atelier St VINCENT , 4 r Mathieu - 03 85 38 96 30
Conférences à la médiathèque (Entrée libre)
- le 14/01 à 19h : "Peinture d'aujourd'hui, images ancestrales" . L'art aborigène est la plus vieille tradition artistique au monde jamais interrompue. La spiritualité qui le soutient et les motifs qu'il utilise nous parviennent d'une époque qui était celle de nos très lointains ancêtres... Et cependant, il se revendique comme résolument contemporain, absolument authentique, et le prouve par une belle vitalité. Dans les années 70 les aborigènes ont choisi de dialoguer avec nous à travers leur peinture. Ils sauvent ainsi leur culture et nous enseignent une autre manière d'être au monde.
- 16/01 à 20h : « Peintures de vie, l'art thérapeutique des Aborigènes »
En quoi la peinture ou plus généralement l'art participe-t-il, dans le monde aborigène, au maintien de la santé et en quoi est-il de nature à ramener une santé perdue? Les aborigènes ont une conception holistique du monde et de la santé. La maladie est une perte d'harmonie qui interroge le social, le physique, le spirituel. Dans le maintien de cette harmonie ou son rétablissement, et en parallèle à l'activité chamanique et à l'usage des plantes médicinales, l'expression artistique (chants, danses, cérémonies et peintures formant cultes) a sa place.
- 17/01 à 17h : "Le rôle de l'art dans la revendication du droit des peuples " Dès sa naissance, le mouvement de la peinture contemporaine eut un rôle politique et économique important pour ces peuples opprimés. A partir de 1976, dans le Territoire du Nord de l'Australie, les Aborigènes furent autorisés à récupérer leurs territoires ancestraux. Pour cela ils devaient faire la preuve de leur « ancienneté territoriale », difficulté considérable pour un peuple nomade, de tradition orale pour qui la notion de propriété foncière était en inadéquation totale avec celle du monde juridique. C'est alors que les peintures, les chants, les danses commencèrent à être utilisés pour rendre compte de cette réalité et furent présentés dans les cours de justice.
Renseignements : Cap Mundi Expertise – SMAGEC - 03 85 38 13 27