C’est un sujet déjà abordée ici, la croissance est aujourd’hui la pierre philosophale de l’action publique sans que l’on sache vraiement la définir autrement que par référence à un indicateur qui ne veut intrinsèquement rien dire, le PIB.
Or aujourd’hui la croissance devrait être moins forte que prévue (relisez les journaux, c’est comme ça chaque année nous sommes d’indécrottables optimistes), 2.1% selon l’INSEE contre 2.25 à 2.5% selon les prévisions du gouvernement.
Démonstration déjà faite, le PIB devrait atteindre 1829 milliards avec une croissance à 2.1 mais 1836 milliards à 2.2 soit un manque de 7 milliards. Dans la mesure où les prélèvements obligatoires de l’Etat représentent 14.6% (prévisions 2007) cela nous fait un manque à prélever d’un peu plus d’1 milliard. Il est pour le moins évident que cela ne va pas ajouter à la joie déjà effervescente de nos dirigeants à la lecture du dernier déficit budgétaire, 29.71M € en juin.
Rappelons encore que l’influence budgétaire des mesures votées en juin ne s’est pas encore fait sentir.
Mais gardons en tête ce que nous martelait Nicolas (et Ségolène) : c’est la confiance qui fait tout !
Joseph Stigliz lui, qui n’est que prix Nobel d’économie et ancien vice président de la banque mondiale, rappele lui que l’argument de la croissance est celui de ceux qui n’en ont plus (des arguments).
Qui croire, oui, qui croire?