36 heures seront nécessaires à l’acheminement du gaz jusqu’aux clients européens.
Ces livraisons transitant par l’Ukraine seront placées sous surveillance d’une missions d’observation européenne, destinée à empêcher l’Ukraine de ponctionner du gaz.
Si le soulagement devrait gagner l’Europe après 6 jours d’interruption, la crise qui oppose Moscou est Kiev n’est pas réglée pour autant. “Il faut rester aux aguets”, a prévenu le ministre tchèque de l’énergie, arguant que le différend entre les deux pays reste inchangé : “Si les Russes et les Ukrainiens campent sur leurs positions, des risques pourront à nouveau peser un jour sur l’Europe.”
Lundi se tenait une réunion extraordinaire du Conseil “Energie” à Bruxelles, alors que se dessinait une sortie de crise.
Tirant les premiers enseignements de celle-ci, le Conseil a rappelé “l’importance du renforcement de la politique énergétique dans les Etats-membres et au niveau communautaire, devant permettre à l’UE d’être en mesure de faire face à toute éventuelle interruption de livraisons à l’avenir.”
Il est apparu nécessaire de “développer et renforcer les mesures à moyen et long terme susceptibles d’accroître la sécurité énerégtique de l’UE. Ces mesures devraient reposer sur quatre axes prioitaires : la transparence des flux de gaz, de la demande et du stockage ; les accords de solidarité ; le renforcement des interconnexions entre les Etats-membres ; et une plus grande diversification des itinéraires de transport et des sources”, rapporte la présidence tchèque de l’UE.