Magazine Culture
Cécile m'a proposé un petit exercice ainsi qu'à d'autres blogueurs. Il s'agit d'une idée de chronique confrontant nos avis et idées sur une question de son choix. La première est la suivante : A part l'annuaire, quel est le plus mauvais livre que tu aies lu en 2008 ?
J'ai immédiatement pensé à Ulysse de Joyce. Il traîne sur mon bureau depuis des mois. J'en suis à la page 703. Le début s'annonçait bien, j'ai dévoré les premiers chapitres, les deux premières centaines de pages. Maintenant, je lis quelques pages par-ci par-là... Mais je ne suis pas sûre qu'il s'agisse d'un mauvais livre, c'est plutôt un livre qui me fait me sentir mauvaise lectrice.
Ensuite, j'ai hésité à vous parler de Werber ou de Levy, mais je m'attendais à des déceptions en les lisant, c'était un peu de la curiosité, plus ou moins bien placée, de ma part. Je crois finalement qu'un mauvais livre est pour moi un livre qui ment sur ce qu'il est. Ainsi, Le degré suprême de la tendresse de Marienksé, annoncé comme satirico-érotique est plutôt à mettre dans la catégorie porno-trash. Et en plus de mentir, c'est un livre dont la lecture ne m'apporte rien de positif :
C'est un livre qui m'a ennuyée car son principe de composition est la répétition.
C'est un livre qui m'a dégoûtée car l'auteur ne fait vraiment pas dans la dentelle, Despentes c'est une sucette à l'anis à coté !
C'est un livre qui m'a agacée par ses pastiches sans originalité.
C'est un livre qui ne m'a rien appris, qui ne m'a pas apporté une seconde de plaisir, de détente ou de rêve.
C'est un livre qui ne pose pas de question, qui ne rend ni curieux ni imaginatif.
Mais heureusement, c'est un livre que ma mémoire avait eu le bon goût d'oublier jusqu'à la rédaction de ce billet !