Rock’n'Rolla

RockNRolla

Il est des journées qu’on sent mauvaises. Dés les premiers instants, tous les signes sont là, le réveil affiche 1 heures de retard, le lit est aussi vide qu’hier soir, et puis enfin la confirmation que cette journée sera inscrite au Top 10 des jours les plus merdiques de toute l’humanité, vous vous fracassez le petit doigt de pied (le nommé rinquinquin) contre un coin de la porte de la salle de bain.

Mais même ce genre de journée est sauvée par un film de Guy Ritchie qui parle encore d’une bande de mafieux au pays de la motha’ fuckin’ reine d’Angleterre avec un bon vieux accent qui sent le poisson fris et la bière brune.

Rock’n'Rolla est l’histoire d’un vieux parrain du vieux London, un gars de la vieille qui se laisse un peu dépassé par la nouvelle vague. Ces toxicos et gangster de bas étage qui se prennent pour les nouveaux Tony Montana, et aussi ces jeunes loups de l’Est qui pensent qu’ils peuvent conquérir le monde à bord de leur boat. Mais Rock’n'Rolla, c’est aussi l’histoire d’un rockeur qui se fait passer pour mort pour accéder plus rapidement à la gloire, d’un porte-flingue qui fait son coming out, d’une experte comptable aussi sexy qu’une experte comptable puisse être en robe moulante et hauts talons, d’un gangster à la petite semaine qui tombe amoureux et d’un russe pédant, jaloux, parano et superstitieux. Et aussi d’une toile de peinture qui aime bien voyager…

Ce film est est de la poésie pour les yeux et pour les oreilles étant donné que la bande-son est remplie de douce musique rock comme nos amis anglais savent bien faire et que les images ont été dessinées avec la caméra Guy Ritchie.

Par contre, soyez gentil, veillez à regarder le film en VO (au moins pour l’accent et les blagues)

La bande annonce de la semaine - “RockNRolla”

D’ailleurs, RockNRolla devrait bientôt sortir en DVD…