Ce n’était quasiment un secret pour personne. Plus qu’une conjecture, le retour d’Idrissa Seck au Pds était avancé comme une certitude. De retour de Paris, samedi, l’ancien Premier ministre et futur-désormais ex-leader de Rewmi a été reçu en audience ce lundi, au Palais de la République. Le "fils putatif" s’est réconcilié avec son "pčre d’emprunt". Il reste, selon Seck, ŕ travailler ŕ la reconstitution de la famille libérale.
Ce n’était quasiment un secret pour personne. Plus qu’une conjecture, le retour d’Idrissa Seck au Pds était avancé comme une certitude. De retour de Paris, samedi, l’ancien Premier ministre et futur-désormais ex-leader de Rewmi a été reçu en audience ce lundi, au Palais de la République. Le "fils putatif" s’est réconcilié avec son "pčre d’emprunt". Il reste, selon Seck, ŕ travailler ŕ la reconstitution de la famille libérale.
Les journalistes étaient sur les rotules quand Idrissa Seck est sorti de l’audience avec le secrétaire général du Pds, Me Abdoulaye Wade. Il était 15 H. Et face ŕ la presse au pied des escaliers du palais de la République, le leader de Rewmi a commencé par rendre grâce ŕ Dieu de l’opportunité de la rencontre, « résultat, dit-il, des efforts considérables des autorités religieuses, de responsables politiques … pour la reconstitution et la re-mobilisation de la famille libérale au service de la nation ».
« Des retrouvailles sincčres et sans ambiguité sont effectives, les équivoques sont aussi levées » au sujet des rapports entre le "fils putatif" et son "pčre", si l’on en croit le premier. Sur ce, Idrissa Seck donna rendez-vous au sičge du Pds ŕ la presse pour une conférence de presse, en présence des représentants de Me Wade, en l’occurrence le Pr Iba Der Thiam, Abdoulaye Faye, Babacar Gaye …Il a voulu en effet se donner le temps d’aller discuter de son entrevue avec le chef de l’Etat avec les membres de la direction de Rewmi.
Idrissa Seck a toujours défendu son appartenance ŕ la famille libérale. D’ailleurs, il n’a pas manqué de rappeler que son exclusion du Pds était une décision « illégale, arbitraire et injuste ».
Certes, les retrouvailles avec Wade sont devenues effectives, mais il reste ŕ définir les termes et les axes de son opérationnalité. « La fusion de Rewmi dans le Pds pour la construction d’une grande famille politique ŕ l’image de l’Ump en France, la position de la génération du concret dans le Pds… font parties des modalités pratiques qu’il convient de discuter », a soutenu Idrissa Seck. A ce sujet, fera-t-il savoir, « la Génération du Concret ne pense pas ŕ remplacer le Pds qui n’a qu’un seul secrétaire général : Abdoulaye Wade ».
Idrissa Seck dit etre favorable au retour de Macky Sall au Pds. « Je lui ai toujours dit de ne pas partir, la famille libérale doit se retrouver », précise-t-il. Macky Sall disait il y a peu qu’il ne croyait pas ŕ la "nébuleuse de la famille libérale" et qu’il pensait - jusqu’ŕ preuve du contraire - que le président de Rewmi est dans l’opposition.
« Il faut pouvoir lire l’histoire et l’arithmétique politique du Sénégal », c’est la conviction de Seck. Faisant ainsi allusion ŕ l’éclatement du Ps aprčs le départ de Djibo Kâ et de Moustapha Niasse. « Si cela ne s’était pas arrivé, nous serions toujours ŕ l’opposition », a-t-il rappelé.
Abordant la situation nationale, Mara estime que « l’on ne peut parler des Assises nationales quand la majorité est exclue », avant de considérer ces Assises comme une « tension ». Et, dira-t-il, « toute tension est une distraction par rapport ŕ la mobilisation des énergies nationales ». « En démocratie, l’ordre est bon, tout comme le respect des institutions ».