L’écho

Publié le 02 août 2007 par Blaise Llorca

L’effet d’un soin de fasciapulsologie n’est pas définitif à la sortie de la table de soin. Il peut évoluer. Ce n’est pas rare d’avoir une réaction au soin sur les jours qui le suivent. Fièvre soudaine, diarrhée, fatigue, il y a des dizaines d’évacuations possibles après un soin. Le toucher du fasciapulsologue continue sur trois semaines un mois comme si les mains étaient encore posées sur le corps.

Cet écho n’est pas le plus surprenant pour autant. Chaque libération se poursuit après mais l’écho était là avant ! Combien de gens me racontent que certaines tensions se réveillent la veille de leur rendez-vous ? beaucoup. Tour se passe comme si le corps savait déjà ce qu’il allait recevoir lors du soin. Si cela peut sembler étrange, je considère que le soin se déroule comme le son d’une voiture. On l’entend avant son passage de plus en plus fort jusqu’au moment du passage et le son se poursuit en s’affaiblissant après son passage.

La rencontre d’être à être par le biais de la fasciapulsologie comme d’autres méthodes énergétiques s’opère à des niveaux où nous ne sommes que des spectateurs. Les choses s’opèrent par nous car nous les laissons faire. La fasciapulsologie m’apprend chaque jour que tout se fait au mieux tant que nous lâchons prise. Laisser faire permet de rencontrer cet échos où on constate que les événements se préparaient inéluctablement avant d’arriver et laissent ensuite une trace dans le temps.

 L’autre écho qui se produit n’est pas temporel mais spatial. Les personnes capables de ressentir ce qui se passe durant le soin ( ce n’est pas le cas de tous et ce n’est pas nécessaire pour que le soin opère ) disent par exemple qu’ils sentent mes mains sur un pied alors que je travaille sur l’autre. Ils le savent mais sont surpris de ce ressenti. Le corps est une merveilleuse mécanique qui offre des résonances multiples. Tel endroit rentre en vibration avec tel autre en suivant des trajets tissulaires, nerveux ou sanguin, voire même les trois à la fois. Et en effet, les mains posées sur un endroit permettent au corps de se libérer entre ces mains mais aussi dans d’autres endroits en résonance. Tout comme pour l’écho temporel, l’écho spatial trouve sa place si la rencontre se passe dans le lâcher-prise.