Article très intéressant du Time sur le coût énergétique de notre activité web.
Selon Alex Wissner-Gross, professeur à Harvard, 2 recherches Google valent une tasse de Thé en terme d’émission de carbone. En cause? Les centres de calcul et les serveurs de Google, très gourmands en électricité.
On y apprends aussi qu’un personnage de Second Life consomme 1,752 kilowatts d’électricité par an, soit quasiment autant qu’un citoyen brésilien. On peut alors se demander quel est le coût énergétique d’un profil Facebook par exemple, quand on sait que les photos postées sur Facebook (déjà plus de 10 milliards) sont sauvegardées quatre fois sur les serveurs de l’entreprise.
La British Computer Society a tout de même relativisé ces chiffres, en les comparant avec les émissions de gaz des activités offlines équivalentes.
Et dans le même thème du développement durable, une nouvelle initiative de Greenpeace qui a récemment lancé le site Stop Greenwash, un site qui permets aux internautes de voter et de proposer les pires campagnes de greenwashing (blanchiment écologique). Sans surprise, les constructeurs automobiles (dont la pub Chevrolet Volt) et les groupes pétroliers sont en tète de palmares. Plus étonnant, Renault, spécialiste de la pratique, n’en fait pas encore parti.L’analyse du Monde et de Cédric Deniaud.