2009, on commence par un coup de gueule.

Tout d'abord, aprés une petite absence de fin d'année, je vous souhaite mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2009.
Je vous remercie aussi pour tous les votes de l'élection de la pire pub de l'année 2008.
Le gagnant est donc la publicité pour ... GiFi et Valérie Damidot ! En 2ème et 3éme place, on retrouve respectivement le spot pour la Fédération Française de l'équitation ("Le cheval c'est trop génial!") et la publicité Foncia ("lala lalala").Vivement la fin 2009, pour savoir qui va devenir la pire publicité 2009 !
Et je pense qu'on commence d'ailleurs trés fort en ce début d'année... C'est le sujet de ce post.
Contexte: L'année 2009 commence, la fin de la publicité sur le service public, le moral des français n'est pas au beau fixe, le mot "crise" est sur toutes les bouches des français et des journalistes. Rien de trés excitant à vrai dire. Mais, le secteur de la communication avait l'air épargné par cette "sur-exagération" de la crise..jusqu'à aujourd'hui.
Mon coup de gueule est le suivant.
Ce début d'année, le monde de la publicité nous offre une sur-enchérisation sur le thème de la crise, de quoi accentuer encore plus le côté anxiogène de ce sujet et de ne pas améliorer le moral des français. Ne serait-il pas possible d'essayer de passer à autre chose en ce début d'année. Certe, la crise est bien réelle, je ne le nierai point. Mais à quoi ça sert que le monde de la communication joue le jeu des médias, où chaques émissions, chaques journaux TV nous re-servent un sujet moulte fois réchauffer sur la crise, le pouvoir d'achat,les problèmes d'argent, etc... Les français vont-ils re-consommer si on leurs ressasse la crise à toutes les sauces ? Je ne crois pas que la publicité soit la potion magique qui redonnera confiance aux français, mais communiquer sur le sujet ne fera qu'empirer les choses, en termes de consomation, moral, envies, etc...Il est dit que la publicité est le reflet de la société actuelle...pourquoi, pour une fois, ne pas faire exception à la règle ?
Réagissons.