Le repos obligatoire du dimanche

Par Bernard Vassor

Par Bernard Vassor

Le Club des Jacobins, an II. ....... La séance du 25 ventôse an 2° de la République une et indivisible : Décade, un membre a dit qu'il était fatigant de voir les ouvriers de la Commune n'étaient point à la hauteur de la Révolution, n'observaient encore par un repos d'habitude et de fénéantise le cy-devant dimanche, de sorte que la loy à cet égard était méconnue; que^pour les détourner de ce jour de fénéantise, il fallait changer l'ordre des marchés, il fallait que chaque membre observât et fit observer chez lui strictement le repos consacré à la décade et travailler les jours appelés cy-devant dimanches. Un autre membre a dit que la douceur était le meilleur dans la circonstance, chacun étant libre de ses actions et de son culte; et que puisque plus on prendrait des précautions pour obliger les citoyens ouvriers et autres à travailler le cy-devant dimanche, moins on réussirait; que le meilleur party encore une fois était celuy de la douceur de l'instruction et de l'exemple. En conséquence, la Société a arrêté que tous ses membres demeurent invités à observer et faire observer chez eux strictement le jour de la décadeet à donner l'exemple du travail le jour cy-devant du dimanche.  Aux Jacobins, le 2 ventôse an II