Dans la série des retours d’ex, voici le come back d’exkilétrobo, le sexy en diable malgré son mètre 60 (mais je reste plus petite), sans doute le côté italien. Après une rupture par mail qui m’était restée légèrement en travers de la gorge, le voilà qui s’inscrit au début de l’été sur Facebook. Comme à l’époque où on sortait ensemble, je lui avais envoyé une invitation facebook, on se retrouve automatiquement amis. En fouillant un peu, je découvre qu’il a une copine.
Jusque là, tout va bien. Il y a quelques temps, j’avais acheté Ex sur friends for sale histoire de me faire une collection de bogoss (à une époque, j’avais lui, mon fantasme, Ptit Dop et un mec que j’avais vu en soirée que je trouvais mignon). Or ce dimanche, voilà que sa copine le rachète. Petit ange et petit démon :
Petit Ange : c’est sa copine, c’est normal.
Petit Démon : c’est pas une raison pour ne pas jouer un peu les garçounettes.
Petit Ange : tu n’apprécierais pas qu’on te le fasse.
Petit Démon : Y en a bien une qui a essayé de me voler Ptit Dop, je me suis battue et elle a dû renoncer. C’est pas une petite merdeuse de 23 ou 24 ans qui va me faire peur. Et puis, ça va, je l’ai eu avant.
Petit Ange : Oui mais si une fille faisait ça, tu la traiterais de tous les noms.
Petit Démon : Ouais mais c’est rigolo quand même. Je rachète. Ça me fera un peu de spéculation en plus.
Du coup, j’ai racheté. Et là, l’inattendu se produit, Exkilétrobo vient me parler. « Hé salut, Pink, tu deviens quoi ? Patati patata ». Heu ? Du coup, l’autre, elle lui pisse dessus tant qu’elle peut sur friends for sale, le surnommant « il moi ragazzo » (c’est une italienne). Pas grave, je rachète. Et Ex qui continue à me parler, faire des références à mon appart, me filer son nouvel MSN, le tout sur nos murs respectifs et l’Italienne de lui parler aussi sur son wall. Ok, c’est de la tragédie italienne façon soap opera et ça me fait un peu rigoler mais c’est pas méchant. Même si je supporterais pas qu’une fille me fasse ça mais moi, je suis l’héroïne de ce blog donc quand je fais la garçounette, vous rigolez avec moi et quand une fille me rachète mes pets, vous la traitez de sal*pe. C’est tout.
Cette histoire n’aurait rien de bien passionnant si je n’avais pas brutalement ouvert les yeux sur Exkilétrobo. Outre le fait que son comportement est légèrement spé (elle est italienne, l’autre, faut voir à pas trop titiller la jalousie), en lisant ses messages, j’ai légèrement froncé les sourcils : mais il ne sait pas écrire ! Des fautes d’orthographe en cascade. Mais d’où ça sort, ça ? Dans mes souvenirs, il était beau et intelligent et cultivé, il ne faisait pas de fautes. Eliminons l’hypothèse du « sa copine pirate son Facebook » vu qu’il me parle de choses précises. Là, c’est l’heure de la vérification. Je retrouve ses mails de rupture (parce que j’ai répondu, quand même donc ça a fait un dialogue) et là, au secours : y a pas un mot écrit correctement ou presque. Or s’il y a une qualité importante pour moi chez un homme, c’est son orthographe. Faire des fautes, ça arrive aux meilleurs mais ne pas pouvoir aligner trois mots sans fautes, là, ça m’épouvante presque autant que la chanson de Mondotek en répondeur. PtitDop, par exemple, il écrit bien.
Alors, là, je reste épatée par mon propre aveuglement. Pourtant, on peut pas dire que j’en étais vraiment amoureuse, je n’en ai pas eu le temps mais comment se fait-ce qu je n’ai pas remarqué ça avant alors que ça rentre dans la colonne « défauts rhédibitoires » ? Du coup, ça m’a cassé tout le mythe d’Exkilétrobo mais en même temps, ça me valorise un peu. Non pas d’avoir été une dinde mais j’ai un peu la sensation du « trop bien pour lui ». Même si c’est pas forcément vrai, ça fait toujours du bien de le penser.
Moralité : faudrait que j’apprenne à arrêter de me dévaloriser en me disant qu’un mec est trop bien pour moi et que ça va être impossible de le garder alors qu’en fait… C’est plutôt l’inverse.
Moralité bis : En fait, si je suis une éternelle célibataire, c'est peut-être parce que je suis une psychopathe avec les hommes.
Moralité ter : Je viens de voir que je suis sur les pages blanches. Faudrait peut-être arrêter d'embêter l'Italienne, on ne sait jamais, non ?