Marianne2 a demandé à l’économiste Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, s’il avait pronostiqué la crise et quelles solutions il préconise. Bilan : si la crise économique est maîtrisée, la crise sociale, elle, a été négligée.
Jeudi 8 et vendredi 9 janvier, à Paris, dans une Ecole militaire très sécurisée pour l’occasion, les grands de ce monde, Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, Tony Blair, etc. se sont succédés à la tribune pour philosopher sur la probable nécessité de repenser le capitalisme mondial. Le tout sous l’égide d’Eric Besson, pas peu fier.
Dans leurs discours respectifs, le président français et la chancelière allemande ont témoigné une fois de plus d’une volonté commune de moraliser le capitalisme mondial et ont fermement critiqué l’échec des institutions économiques internationales. Rien de bien neuf, en somme.