Des chercheurs de l’université de Rochester (New-York) ont fait une découverte prometteuse qui pourrait révolutionner la thérapie anti-cancéreuse. Ils ont fabriqué un gène dont l’expression est plus de mille fois supérieure dans une cellule cancéreuse que dans une cellule saine. Le travail s’est porté sur la protéine Rad51. Ils ont cherché à savoir pourquoi cette protéine était cinq fois plus présente dans les cellules cancéreuses et ils ont voulu développer cette caractéristique.
En modifiant le gène codant de la protéine, cette dernière s’est exprimée jusqu’à 1000 fois plus dans les cellules tumorales que dans les cellules saines et même jusqu’à 12 500 fois avec certains types de cellules cancéreuses. Les chercheurs ont ensuite ont introduit un variant de la toxine de la diphtérie dans le gène codant pour Rad51, pour s’en servir comme “bombe toxique” et l’ont testé sur différents types de cellules cancéreuses (cancer du sein, fibrosarcome, cancer cervical). Les premiers résultats sont prometteurs puisque toutes les cellules cancéreuses ont été détruites avec des effets toxiques très limités sur les cellules saines.
Désormais, l’équipe travaille au développement d’un moyen d’intégrer in vivo ce nouveau gène dans les cellules en utilisant comme vecteur un virus non pathogène. Si les résultats sont concluants, cela pourrait donner naissance à une nouvelle thérapie consistant en une simple injection du traitement anti-cancer dans le flux sanguin afin de cibler les métastases présentes dans les vaisseaux. Souhaitons que ces travaux aboutissent tant ils sont prometteurs.
Sources : bulletins-éléctroniques, University of Rochester
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