Non nous ne sommes pas (encore) allés visiter le chantier de Masdar, ville complètement libre de toutes émissions de CO2, livre aussi de toute circulation automobile, née de l’imagination de l’architecte Norman Foster. En fait de reportage, ce sont les journalistes du New York Times qui se sont collés la visite d’un chantier écologiques parmi les plus impressionnants : 6.5 km2 pour 50000 personnes, sans voitures !
L’ambition de l’émirat, avec ce projet, est simle : devenir le premier centre international de recherche (une annexe du célèbre MIT) sur les énergies et le développement soutenable. Bien sur ces belles paroles sont facilement critiquables par les faits : producteur d’or noir, Abu Dhabi est l’un des plus gros consommateur de CO2 par tête de pipe. Et l’argent “noir” autorise de nombreuses libertés, comme évoqué sur le blog Synerblog, qui s’interroge sur le cycle de vie des matériaux et outils mis en oeuvre dans ce projet. Par exemple, les panneaux solaires dont l’initiative fera évidemment usage sans modération, sont ils réellement neutres en carbone ?