En 2006, RTE lançait un appel d’offres pour une centrale de 200 MW, qui permettrait de répondre aux situations d’urgence dans une Bretagne sous-équipée en capacités de production.
L’offre de GDF a été sélectionnée, qui proposait la constructionà Ploufragan, près de St Brieuc, d’une centrale alimentée au gaz et au fioul.
Associations écologistes et élus locaux se sont immédiatement mobilisés pour dénoncer un projet contradictoire avec les objectifs durables du Grenelle de l’Environnement, et pour réclamer la protection de la zone humide sur laquelle devait être implantée la centrale.
Cette semaine, le Président du Conseil général des Côtes d’Armor Claudy Lebreton se réjouit de pouvoir annoncer que “la centrale de Ploufragan ne se fera pas”.
“J’ai eu l’assurance [auprès du ministère de l'écologie] que l’Etat ne donnera pas suite à la demande renouvelée d’enquête publique”, précise-t-il, avant de se féliciter de cette “excellente nouvelle qui couronne de succès la mobilisation des milieux associatifs et des élus locaux, opposés à un projet de centrale électrique surdimensionnée et inadaptée aux exigences du développement durable.”
Si la centrale est abandonnée, le problème breton reste entier. Du côté du ministère de l’Ecologie, on assure vouloir reconsidérer la question d’une centrale, cette fois en commençant par réunir les élus de Bretagne.