Le gouvernement a toutefois aménagé l’attribution de la licence. Au départ, une tranche de fréquences de 15 MHz était prévue. Elle sera subdivisée en 3 tranches de 5 MHz dont une tranche réservée à un nouvel entrant. L’expansion, la qualifie de licence au rabais. Mais c’est dit, un nouvel entrant sera admis ! C’est plutôt bien pour les utilisateurs qui verront un peu plus de concurrence arriver. Free est soutenu dans cette quête par la Free Mobile Asso.
De son coté, Free, voudrait un minimum de 10 MHz pour le nouvel entrant afin de proposer des services innovants et plus gourmands en bande passante. Le web mobile et la télévision mobile sont des cibles même si le “concept” vu par eux reste à définir. Le problème de la tranche de fréquence limitée à 5 MHz est que celle-ci sera vite saturée dans les zones de forte densité de population. Maxime Lombardini relativise toutefois puisque le tout est pour lui de devenir officiellement opérateur mobile. Il aura la possibilité de récupérer des fréquences dites “en or” par la suite avec celles libérées par l’armée et par la télévision analogique. Il possède aussi la seule licence nationale WiMax en France.
Le gouvernement souhaite faire jouer au maximum la notion d’enchères pour ces 3 tranches et récupérer le maximum d’argent. Il reste à savoir combien vaut chaque tranche. Au départ, le prix était de 619 millions d’euros que Free voulait payer en plusieurs fois. Si l’on applique une règle proportionnelle, nous descendons à 206 M€ par tranche, mais les enchères viendront fausser un calcul mathématique pur. Les opérateur historiques auront intérêt à récupérer eux aussi des tranches pour bloquer la concurrence (et les louer par la suite) et développer de nouveaux services plus gourmands en bande passante.
Début des enchères : fin février 2009.