Le gouvernement a fait voter, dans le cadre de la loi sur le financement de la Sécurité sociale, une augmentation du prélèvement sur les cotisations des assurances maladies complémentaires destiné à réduire son déficit, qui passe de 2,50 à 5,90 % , soit une ponction supplémentaire de 3,40% sur les organismes d’assurances, y compris les mutuelles.
La Mutualité française reproche au gouvernement et plus particulièrement a son ministre du Budget d’avancer sans cesse des arguments erronés sur la réalité de la prise en charge des dépenses de santé par les organismes mutualistes, qui sont des organismes d’assurance sans but lucratif.
Les mutuelles disposent uniquement de réserves indispensables à leur fonctionnement et à leur développement, en partie obligatoires de par la loi et qui sont la propriété de leurs adhérents.