Voici un programme, le nouvel avion militaire turbopropulsé d'Airbus, qui n'en finit plus de défrayer la chronique aéronautique. A défaut de briller par ses performances techniques, le programme a accumulé une série de problèmes de conception pour atteindre finalement 1, 2 puis 3 années de retards de livraisons. Fiasco, c'est l'expression retenue par P. Sparaco.De nombreuses questions se posent : Coté client, les Etats et les forces armées se demandent comment maintenir leurs capacités opérationnelles di'ci à l'arrivée du nouvel avion? Faut il exiger des pénalités en raison des retards au risque de fragiliser le consortium européen ? Faut il annuler le contrat et aller chez la concurrence ? Coté constructeur, comment un programme militaire peut il partir à la dérive de cette manière ? Quelles ont été les arguments qui ont conduits à l'idée d'établir un consortium ad hoc pour la réalisation de moteurs (qui posent problèmes) ? Faut il désigner des responsables ? Ingénieurs ? Directeur de programme ? Stratège ? Politique ? C'est un tout cas une douche froide pour une grosse partie des représentants du secteur aéronautique.
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