Par William PETITJEAN
Ceux qui, en France, critiquaient l'Allemagne pour la faiblesse de son plan de relance reçoivent une fois de plus une belle leçon. La politique ne se réume pas à des effets d'annonce. Une relance n'est pas qu'une série de rattrapages de financements ou d'investissements en retard sur le calendrier fixé. La coalition de la chancelière allemande Angela Merkel a trouvé un accord sur la mise en place d'un nouveau plan de relance sur deux ans d'un montant de 50 milliards d'euros ! Qui s'ajoutent aux 31 milliards débloqués (dont 12 de fonds nouveaux) en novembre. De quoi faire rêver le miinistre de la relance (ou de la crise), gestionnaire d'une cagnotte de 21 milliards annoncée en fanfare mais qui se réduit en fait à 10 milliards d'argent neuf !