Ceci est une réflexion personnelle qui n'engage que moi sur un sujet qui me tient à cœur, l'écologie.
- Notre société de consommation est-elles compatible avec un respect de l'environnement ?
- Peut-il y avoir une croissance infinie dans un monde fini ?
- Notre boulimie de consommation est-elle compatible avec notre environnement ?
Vivre pour consommer ou consommer pour vivre ?
Aujourd'hui, on dirait que : plus je consomme et plus j'existe !
Dans le climat ambiant, le bonheur semble intimement lié à la consommation.
Prenons, par exemple, l'expression : Je me suis fait plaisir !
Quelqu'un qui entend cela aujourd'hui ne va t-il pas se demander instantanément : Mais que s'est-il acheté ?
C'est comme si le plaisir passait inévitablement par l'acte d'achat !
Les industrielles, les politiques et les médias ne sont sans doute pas étranger à ce phénomène…
Serions nous vraiment moins heureux en consomment moins ? En privilégiant les produits régionaux ? Mais, bien sur, cela va sans doute à l'encontre du mode de pensé générale et surtout de beaucoup de d'intérêts…
Réhabilitons le moins.
Avec la multiplication des slogans du type :
- Il nous faut plus de croissance,
- Travailler plus pour gagner plus.
Il n'est pas vraiment dans l'aire du temps d'aller à contre sens. Et pourtant, ce ne serais pas tellement mieux en disant :
- Vivons mieux avec moins de quantité mais plus de qualité.
- Moins de biens, plus de liens !
En ce sens, je suis très en phase avec Tristan Nitot : Vivre plus en gâchant moins
.
Je fais attention d'utiliser mes objets le plus longtemps possible, tout en choisissant des objets qui sont de bonne qualité, qui ont plus de chance de durer, quand c'est possible (pour l'informatique, c'est pas simple !). Je prends soin de mes affaires (ça, c'est depuis longtemps), et j'essaye de ne pas succomber à l'attrait de la nouveauté.
Tous les guides expliquant comment vivre en ‘vert’ se situent du point de vue de l’individu, jamais du collectif. (…) ‘Je me préserve des grosses chaleurs’, ‘je réutilise mes objets’, ‘je refuse les traitements chimiques’, ‘je démarre en douceur’, etc…
Etre consom’acteur, chez Nature et Découvertes, invite à ‘consommer engagé’, puisque ‘consommer = voter’, et range les actions entre ‘ma cuisine’, ‘ma trousse de toilette’, ‘mon garage’, ‘mon atelier’… EDF, dans son guide ‘E = moins de CO2’, range l’univers entre ‘ma planète’ et ‘ma maison’. (…)
Dans le paradis capitaliste, il suffit que nous fassions ‘les bons gestes pour la planète’, et ‘les politiques et les industriels suivront’.
Autrement dit, adopter individuellement un comportement le plus éco-citoyen possible
c'est bien, mais malheureusement, ça n'a pas un énorme impact à la mesure des enjeux. Pour cela, il faudrait que la prise de conscience soit générale !
Rêvons un peu
- La crise actuelle ne pouvait-elle pas permettre de faire évoluer notre comportement et notre rapport à la consommation ?
- Moins de croissance, ne serai-ce pas là une excellente nouvelle pour notre planète ?