Le chef de l’Etat a formellement contredit les informations du Parisien
«C’est faux, c’est faux !» C’est en ces quelques mots prononcés au cours de son footing américain, que Nicolas Sarkozy a tordu le cou aux informations du Parisien-Aujourd’hui en France, parues lundi. Non, affirme le président de la République, il n’est pas question de vendre un réacteur nucléaire de troisième génération EPR à la Libye.Selon le quotidien, Tripoli, qui a signé fin juillet avec Paris un mémorandum sur le nucléaire civil prévoyant la fourniture d'un réacteur nucléaire pour dessaler l'eau de mer, souhaiterait en fait s'équiper d'un réacteur nucléaire de troisième génération EPR, le réacteur le plus puissant au monde.
"Le temps des discussions politiques"
Dans le journal, c’est un responsable du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), principal actionnaire du groupe nucléaire français Areva, qui indique que le groupe français "a été sollicité (par la Libye) pour présenter l'EPR".
Dans un premier temps, Areva avait refusé de confirmer l’information. Avant d’affirmer à Reuters qu’ «aucune négociation n’a été engagée avec la Libye sur telle ou telle technologie». Selon un porte-parole d’Areva, «nous sommes dans le temps des discussions politiques, qui incombent aux diplomates. Ce n'est pas le temps de l'industrie ou du commercial».