Les projections publiées par les scientifiques sur les températures à la surface du globe à l’horizon 2080-2100 confirment la déclaration de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot après la canicule de 2003 selon laquelle qu’un tel été paraîtrait frais à la fin du siècle.
Le planisphère dressé par des chercheurs des universités de Washington, de Seattle et de l’université de Standford, à partir de 23 modèles climatiques montre ainsi que pour la partie ouest de la France, les étés risquent d’être entre 50% et 70% plus chauds que les étés les plus chauds observés entre 1900 et 2006.
Cette évolution aura une incidence sur la production agricole, comme en 2003 en France où le rendement du maïs a chuté de 30%, en sachant qu’au Sahel, il arrive que la pluie s’évapore, sous l’impacte de la chaleur extrême, avant de toucher le sol.