Be The Change, Obama - Jan 20, 09
Barack Obama se veut le Président de tous les américains (et peut-être même de tous les êtres humains de notre planète, mais ça, il ne le dira pas encore..)
Avec sa nouvelle campagne (de pub), Obama continue à contrôler avec une très grande efficacité l’ensemble de sa communication, avec ou sans Blackberry d’ailleurs.
Pour cela, il a demandé à l’artiste Shepard Fairey de transposer sa propagande communication, en plaçant le citoyen ET lui (Obama) comme principal atout de son arrivée au pouvoir.
Avec son “Be the Change”, Obama s’adresse directement aux américains. En 3 mots, il responsabilise des millions d’électeurs. Il donne l’impression que les citoyens pourront créer, innover, faire évoluer et changer tout ce qui ne va pas. C’est beau, on pourrait presque le croire.
Evidemment, un poste de Président des Etats-Unis est très glorifiant, mais extrêmement bien contrôlé. Non Mr Obama ne pourra pas tout dire, tout faire. Oui, il devra accepter que certaines actions de politique intérieures et étrangères qui seront entreprises après le 20 janvier, soient une conséquence directe des décisions prises pendant l’ère Bush.
C’est très certainement un président fort dans sa popularité auprès de l’électeur, mais affaibli dès son entrée en scène. Comment pourra-t-il répondre à la suite de la crise des subprimes? Quel sera le réel plan de retrait des troupes US d’Irak? Va-t-il, comme Clinton, pouvoir rassembler Israéliens et Palestiniens autour d’une même table? Enfin, la population immigrée des Etats-Unis a massivement voté pour le “changement”. Celui d’une Amérique pluri-ethnique, respectant les valeurs de chacun, dénonçant les extrêmes et amorçant des idées novatrices pour les décennies à venir. Obama, encore inconnu au bataillon il y a à peine 3 ans, va relever le défi de sa vie. Start date: le 20 janvier prochain!
Tiens, Demotte, il en est où dans ses affiches? c’est pour juin prochain quand même… fera-t-il appel à Julos Beaucarne ?
Merci à Mateusz pour l’image (sur www.huffingtonpost.com via Google Reader).