Il n’est pas question de remettre en cause, bien sûr, les avantages acquis de la maternité; ils sont essentiels pour la famille, le bébé etc. Mais pourquoi en vouloir à des femmes qui ont la possibilité de se soustraire à certaines contingences maternelles éprouvantes ?
Un acharnement ayant pour origine la jalousie ? La réprobation d’une vie « libre », le rejet de la mère célibataire ?
On ne peut pas, à mon avis, sans cesse critiquer Dati sur des sujets de ce « style » sans commencer à flirter avec un acharnement de mauvais aloi. Quand les tenants de l’égalité des sexes prennent la tête des réprobateurs, c’est à mourir de rire pour rejoindre nos grands-mères qui accouchaient chez elles, en remontant du lavoir, et nourrissaient la basse-cour le soir même. Elles doivent bien rire là ou elles sont.
Rassurons ceux qui trouvent la démarche Dati précipitée, il y aurait bien une solution : l’interdiction absolue de reprendre son travail pour toutes les mères, en dessous d’un certain nombres de mois législativement prédéfinis : Egalité ! Et attention à ceux qui ne souhaitent pas bénéficier des droits acquis, des “traitres“
Cette polémique anecdotique me rappèle une conversation entre de nouvelles infirmières, encore jeunes dans la profession, et un collègue aux cheveux plus clairsemés et à l’expérience plus ancienne : « On te prévient, ça ne peut plus durer comme ça ! Tu gâches le boulot … tu en fait de trop … on va ressembler à quoi nous autres ?
L’égalité absolue doit être imposée ! Une démarche comme celle de Dati relève, c’est évident, de l’antisocial ! Cette société a besoin de ne voir qu’une tête et il serait temps de d’élaguer tout ce qui dépasse.
éééà
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