Où s'arrêtera la chute ?
Il y a deux ans, le taux de change EUR/GBP dépassait les 1.50. On atteint désormais la parité, avec la perspective de de
scendre même plus bas puisque les économistes s'attendent à de futures baisses de taux de la Banque d'Angleterre, qui verrait le taux de référence se rapprocher de 0.Comme l'indique The Independent:
" Parity between sterling and the euro would be a symbolic blow for Gordon Brown, who repeatedly urged Eurozone countries to copy Britain's liberalised financial and labour markets when the UK economy was growing. George Osborne, the shadow Chancellor, said: "As Gordon Brown himself says, a weak currency is a reflection of a weak economy and a weak government. Labour is bankrupting Britain again and the rest of the world knows it." " (un fameux visonnaire ce Gordon !)
C'était quoi déjà le refrain des conseillers de Sarkozy pendant la campagne de 2007 ? Ah oui, la formidable santé de l'économie anglaise dont les Français devraient s'inspirer ? Comme résolution 2009 (si si il est encore temps), on pourrait imaginer comme: "tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler" (cela s'appliquant non seulement à Baverez, mais aussi à Copé et par extension à Lefebvre).
PS: pour ceux qui se disent que, à l'unisson des pays sandinaves ou de l'Iceland qui souhaitent aujourd'hui se placer sous le bouclier de l'euro, la Grande Bretagne pourrait adopter la monnaie unique, tempérons tout de suite cet enthousiasme. En écho à Victor Hugo (à moins que ce ne soit Richard Gotainer), l'Anglais doit se dire : s'il n'en reste qu'un je serais celui là !