Michael Cooper

Publié le 11 janvier 2009 par Masterzen

 

Si le ShowTime des années 80 ont été marquées par la puissance offensive de Magic et Kareem Abdul-Jabbar, un homme n'est pas étranger aux cinq titres glanés par les pourpres et ors lors de cette glorieuse période. Michael Cooper fût l'energizer de cette équipe, un joueur de devoir qui a énormément apporté.

Après une brillante carrière universitaire à l'université de New Mexico où il fût nommé dans la All Western Athletic Conference First Team, Cooper est drafté par les Lakers au troisième tour de la draft 1978 en 60ème pick. Les Lakers sortent d'une saison à 45 victoires et une qualifications en Playoffs et possèdent déjà des piliers que sont Jabbar, Wilkes, Dantley ou encore Nixon. 

La première saison de Cooper sera difficle. Seulement 3 matchs joués et une élimination précoce en Playoffs, le rookie ne trouve pas sa place. Tout change pourtant la saison suivante avec l'arrivée d'un gamin nommé Earvin Johnson. Du haut de ses 2m01, le très filiforme Cooper est très vite remarqué pour ses qualités défensives et sa polyvalence. Il pouvait jouer aux postes 1, 2 ou 3 mais était très souvent utiliser en poste 2 ou 3 pour prendre le meilleur joueur adverse. Il est une pièce importante de l'équipe championne en 1980, sortant du banc pour apporter sa grosse défense.

Lors de sa troisième saison il est enfin reconnu comme l'un des meilleurs défenseurs de la ligue en honorant sa première sélection en All NBA First Defensive Team. Cooper sera nommé huit fois en tout dans les All NBA Defensive Team, dont cinq fois dans la première avec comme point d'orgue le titre de Defensive Player Of The Year lors de la saison 1986-1987. Un petit exploit car Cooper n'était qu'un simple bon sixième homme. Il reste le seul Laker a avoir remporté ce trophée. Reconnu par les médias et par les coaches, Cooper était également respecté par ses contemporains. Larry Bird lui faisant même le plus beau des compliments en déclarant qu'il était le meilleur défenseur qu'il ait eu à affronté durant toute sa carrière.

Très populaire auprès des fans du Forum qui scandaient des “Coooooop” chaque fois qu'il touchait le ballon  ou encore ces alley-oop baptisés ”Coop-a-loop” par le regretté Chick Hearn, il n'a cependant jamais été sélectionné au All Star Game, sans doute à cause de stats trop faibles. Cooper à des moyennes de 8.9 points, 4.2 passes, 3.2 rebonds, 1.2 interceptions et 0.6 contre par match en carrière en 12 saisons, toutes passées chez les Lakers. Mais “Coop” se fichait des stats, de la gloire personnel. C'était un joueur de devoir, qui n'avait d'autre intérêt que la gagne à tout prix. Mener la balle, shooter pour créer des espaces à Jabbar et Worthy, prendre la star adverse en défense, il pouvait tout faire, faisant ce que Riley lui demandait et était prêt à tout pour progresser et aider l'équipe à gagner. Ses cinq bagues de champions en sont la meilleure preuve.

Après sa carrière de joueur professionnel entièrement passé aux Lakers, Michael Cooper reste à la maison, sa deuxième maison: Los Angeles. Il rejoint Jerry West dans le Front Office comme assistant GM pendant trois ans avant de servir comme assistant coach de Magic en 1994 et Del Harris entre 1994 et 1997. En 1999 il devient assistant coach des Los Angeles Sparks et aide l'équipe WNBA à atteindre les Playoffs pour la première fois de son histoire. Quelques mois plus tard il est nommé head coach de l'équipe et avec un bilan de 28-4, il est élu WNBA Coach of the Year et remportera deux titres en 2001 et 2002 en trois finales. Après une élimination précoce en Playoffs en 2004, Cooper quitte les Sparks pour rejoindre le staff des Nuggets de Denver en NBA comme assistant de Jeff Bzdelik qui se fera virer au bout de 24 matchs. Cooper assure l'intérim comme head coach jusqu'à ce que George Karl reprenne l'équipe. Là Cooper occupera la fonction de scoot jusqu'à la fin de la saison. Il est ensuite engagé comme coach des Albuquerque Thunderbirds en NBDL pendant deux saisons, 2006 et 2007 avant de retourner aux Sparks, où il est actuellement le head coach.