J'aime bien mettre des graines pour nourrir les oiseaux. De temps à autres, je les observe par la fenêtre de mon bureau en levant le nez de mon ordinateur.
En ce moment, avec la terre recouverte de neige, le sol gelé, les basses températures, il y a souvent foule dans mon restau.
Parfois, ils sont deux douzaines à picorer au coude à coude en bonne intelligence, d'autant qu'il y en a largement pour tout le monde. Apercevant certains engagés dans un va-et-vient incessant avec des arbres proches, je me plais à les imaginer nourrissant leur progéniture.
Il arrive aussi qu'un plus courageux s'enhardisse à attaquer à la boule de graisse rapidement suivi par tous ceux qui s'en méfiaient auparavant. Tous ? En fait non, il reste toujours quelques un qui restent à exploiter un filon.