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USA : Le (bon) génie noir de la Maison Banche quitte Bush

Publié le 13 août 2007 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

Comment le décrire, sans froisser personne ?  Un « Pasqua américain », pour résumer. Ou plutôt, « à l’américaine », donc en plus gros, en plus démesuré, en plus osé, en plus… L’histoire politique de tous les pays est riche de ces figures de l’ombre, de ces « cerveaux »,  de ces « gourous », de ces « hommes de tête et…de mains » qui savent rester droits en faisant ou en télécommandant les coups les plus tordus…Au nom des « intérêts supérieurs », bien sûr, de la « raison d’Etat »

Bush a perdu sa tête, ou  plutôt l’un de ses « cerveaux » : Karl Rove, conseiller politique du président américain George Bush et bête noire des démocrates, va quitter ses fonctions à la Maison blanche à la fin de ce mois, comme il l’a confié au Wall Street Journal.

«Je crois que c’est le bon moment», a déclaré Rove dans une interview publiée lundi par le journal financier. «Il y a toujours quelque chose qui peut vous retenir ici, et même si je m’y plais beaucoup, je dois le faire pour ma famille.»

M. Rove confie avoir caressé pour la première fois l'idée de partir il y a un an, un projet mis en suspens le temps de défendre les projets du président sur l'Irak et l'immigration devant un Congrès désormais entre les mains démocrates. Karl Rove devrait rentrer chez lui, au Texas.

Il profite également de son interview au quotidien américain pour dresser un portrait flatteur de la sénatrice démocrate Hillary Clinton, "dure et tenace", précisant toutefois croire (ou espérer) en une victoire des républicains en 2008.

Le départ du conseiller bien aimé a été confirmé à la Maison Blanche. "De toute évidence c'est une grosse perte pour nous. C'est un très bon collègue, un très bon ami et un esprit brillant", a souligné Rob Saliterman, un porte-parole de la présidence. "Il nous manquera beaucoup, mais nous savons qu'il ne partirait pas s'il n'était pas certain que c'est le bon moment pour se consacrer plus à sa famille, sa femme Darby et leur fils".

Parmi d'autres conseillers de la présidence américaine, Karl Rove avait été cité à comparaître par une commission judiciaire du Sénat dans l'affaire du limogeage de procureurs fédéraux. Le président Bush lui avait interdit de témoigner, invoquant une réserve due à son rang. Il a également été cité dans l'affaire Libby, qui met en cause plusieurs membres de l'administration Bush, accusés d'avoir révélé, en 2003, le nom de l'agent de la CIA Valerie Plame, dont le mari avait accusé les autorités américaines d'avoir exagéré la menace représentée par l'Irak.

Mais « cité » n’est pas être reconnu coupable. Les vraies « bonnes têtes » ne tombent jamais.

DANS LIBERATION: L'AMERIQUE REGARDE SA BANNIERE S'ETIOLER >>>>>>>


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