Economiser l’énergie en informatique… aussi !

Publié le 11 janvier 2009 par Ecoleinfo

Le choix des entreprises vers une informatique moins énergivore ne relève pas du hasard pur. Malgré une relative stabilité du prix du KwH français par rapport aux autres pays européens, l’augmentation du nombre des périphériques actifs (stations de travail, serveurs, électronique active, téléphonie ip, smartphones, ordinateurs portables, imprimantes réseaux, copieurs, …) engendre une hausse en volume du courant consommé par le système informatique.

Parc informatique et puissance électrique nominale

En 1986, les alimentations électriques des micro-ordinateurs étaient au dessous des 100 Watts. Aujourd’hui, les micro-ordinateurs disposent en standard d’alimentation de 480 Watts. En un peu plus de 20 ans, nous avons donc multiplié par 5 la puissance électrique nécessaire pour faire fonctionner nos ordinateurs de bureau. En parallèle, le taux d’équipement en informatique approche les 100%. En 1986, peu d’entreprises disposaient encore de micro-ordinateurs.

Serveurs d’application

L’un des arguments pour basculer vers des serveurs d’application Citrix ou Terminal Server est justement la faible consommation des platines Axel, Wyse, etc. La consommation réelle d’une platine Axel AX3000 est de 7 Watts alors que celle d’un Athlon 1.7Ghz est de 170 Watts et celle d’un portable Centrino de 40 Watts. La palme revient sans doute au Jack Pc qui consomme 5 Watts seulement.

Energy star

D’autres évolutions

L’émergence des écrans LCD a amené une baisse significative de la consommation électrique. Un écran CRT 17″ consomme deux fois plus d’électricité qu’un écran LCD de même taille. Mais avec l’augmentation des tailles d’écran, le gain s’estompe peu à peu.

En France, la prise de conscience des pouvoirs publics se fait dans le sillage de celle de Barack Obama. Christine Lagarde vient de créer un groupe de réflexion dont l’objet est de promouvoir l’informatique verte. Les 1ières conclusions de ce groupe présidé par Michel Petit sont attendues en mai 2009. Articuler la recherche en matière de nouvelles technologies au développement durable constitue un vivier d’innovations potentiel extrêmement fort et un levier de croissance qui nous fait si cruellement défaut par les temps qui courent.

Source : 01 Net