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Un Voyage Voyage au pays des bêêêhs qui ont froid.'Brrrrrrr' fait la bêêêh qui a froid. 'Brrrrrrr' fait le lecteur qui compatit.Le froid sévit aussi chez les éleveurs de moutonsSAILLY-SUR-LA-LYS
- Le froid sévit dans la région, et chez les Hugues, éleveurs de
moutons, on s'organise. Brebis qui agnèlent, alimentation à modifier, Philippe et Bernadette doivent gérer chaque jour les situations pour ne pas perdre de bêtes. Ils sont à la tête d'un cheptel de 95 brebis et trois beaux béliers.Philippe et son épouse Bernadette sont des éleveurs traditionnels. Et cette façon d'élever, de nourrir les bêtes, remporte de plus en plus de succès. Leur production est reprise par les Ets Delmotte de Laventie, qui savent ce que traçabilité veut dire. Pour pallier aux besoins de nourriture, ils sont également agriculteurs (ils sèment notamment de l'orge, qui est récolté, broyé et donné aux bêtes). Philippe, les moutons, ça le connaît. Ce professionnel en élève depuis une quarantaine d'années. Beaucoup de Saillysiens se souviennent d'ailleurs
avoir eu en pension quelques-unes de leurs bêtes pour le plus grand plaisir des enfants et des grands car les moutons remplacent écologiquement les tondeuses.
Chacune des brebis agnèle une fois par an après cinq mois de gestation. « Une seule fois pour ne pas fatiguer la bête », explique Bernadette, très attachée à chacune d'elles. Ce qu'elle aime et admire, c'est l'instinct maternel de la brebis avec sa progéniture. Celle-ci, contrairement à d'autres animaux, ne nourrit que ses petits et repousse les autres. Si trois petits naissent, c'est au biberon que le troisième agneau sera nourri, la brebis ne pouvant subvenir avec deux mamelles. Toutes les bêtes rentrent en bergerie en novembre et ne sortent qu'en avril pour aller «sauter» dans les prés. Un petit est agneau jusqu'à 8 mois, ensuite on le reconnaîtra en tant que bélier ou en tant qu'agnelle jusque 14 mois et, après avoir convolé en justes noces, deviendra brebis. Un agneau est sevré au bout de quatre mois.
Chez les Hugues, les brebis restent environ 7 ans. Sauf Tidio,
la brebis très attachée à Bernadette dont elle n'avance plus l'âge et
qui a perdu toutes ses dents...
Le 3 janvier, une brebis a agnelé de deux agneaux. Nés dans la maternité, la brebis, pour réchauffer ses petits, les a lavés en commençant par la tête. Pour l'un ce ne fut pas suffisant. Sa température était fortement descendue. Et il a été placé, après avoir été réchauffé, sous des lampes avec la brebis. Il est déjà arrivé que des agneaux investissent la cuisine pour être au chaud. « Ce qui n'est pas souhaitable, précise Bernadette, car la brebis ne reconnaît plus à leur sortie ses petits. »
Les
canalisations sont gelées et il faut amener l'eau aux ovins. Pas
possible non plus de leur donner des betteraves qui gèlent également.
C'est une purée de pulpe qui leur est servie en ce moment, avec du foin
et de la paille. Philippe et Bernadette espèrent simplement que les
basses températures ne dureront pas trop longtemps.
Têtes
noires, têtes blanches, dans le cheptel, on reconnaît facilement la
Sulfock, la Charolaise, la Rouge de l'Ouest ou encore la belle «Île-de-France».
Pas
de brebis égarée, ni de brebis galeuse ! En mai, quand nous pourrons
enlever nos pulls, alors toutes les belles seront tondues, les béliers aussi !
Source: LaVoixEco.com
Auteur: A.S.POST-SCRIPTUM WEBMAISTRIAL: Petites précisions à l'attention de l'auteur A.S. qui a bien fait de se cacher derrière ces initiales et des chers lecteurs de Soliblog qui feraient bien de ne point tant se cacher derrière leur ordinateur (ceci écrit en toute amitié, que serais-je sans vous, hum ?).- Le titre de l'article: pourquoi parler du froid chez les éleveurs ? C'est des moutons qu'il s'agit ici !- La conclusion: ça sent le bâclé à 3 kilomètres. A revoir SVP.-
Si j'en crois mon Encyclopédie des Moutons édition 2009 (et sachez que je la crois toujours) la race de
moutons "Sulfock" n'existe point. Ne s'agirait-il pas plutôt des "SUFFOLK" dont nous parlâmes ici-même en janvier 2007 et dont vous pouvez voir un exemplaire juste là, en-dessous, après le point d'interrogation ?
Tant que nous y sommes, voyons voir à quoi que ça ressemble une "ROUGE DE L'OUEST" (et même deux):
... une "ILE DE FRANCE" (et même trois) -déjà vue là, d'ailleurs):
... une "CHAROLAISE":
Euh... j'ai l'impression que la Charolaise est repartie se chauffer
dans la bergerie... Nous ferons une nouvelle tentative un peu plus
tard. A suivre, donc.- Sailly-sur-la-Lys ? Sailly-sur-la-Lys ! (avec ou sans tirets, ils ne se sont apparemment pas mis d'accord)A suivre...