La presse regorge de gros titres, et parfois de longs développements et témoignages de citoyens indignés.Deux exemples :- Suicide en prison. Gros scandale. Après analyse, il y a proportionnellement moins de suicide en prison qu'en dehors.- Morts dans les hôpitaux. Il y a même des associations qui se constituent pour rameuter l'opinion au moindre décès. Hors les hôpitaux sont par excellence les lieux où l'on recueille les malades les plus mal en point. Quoi de plus normal que certains ne survivent pas!Certes chaque décès est un drame pour les familles. Mais faut-il chaque fois trouver un coupable? Sommes-nous au Moyen-Âge ou il faut à tout prix exorciser le Mal en exécutant Le responsable?Ceci ne veut pas dire que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais cette amplification médiatique est plus que douteuse quant aux intensions. Elle nuit au personnel de ces établissements qui n'en demande pas tant. Elle nuit aux institutions chargées de les faire fonctionner. Mais elle semble profiter à tous ceux qui auraient avantage à affaiblir un pouvoir qui doit faire avec ce que d'autres ont refusé de faire quant ils étaient aux affaires. Aucuns travaux d'amélioration ni reconstruction des prisons dans les années 80, numerus clausus de formation des personnels médicaux divisé par 2 durant la même période. Toutes choses qu'il faudra encore des années à réparer.Il est trop facile aujourd'hui de pointer les carences et de feindre l'anmésie.