Législation en matière de cosmétique

En matière de cosmétique, le pire existe, qu'il concerne les substances dont on ne maitrise pas toujours la dangerosité potentielle, ou encore les promesses fallacieuses de fabricants peu soucieux d'éthique. mais le meilleur existe aussi, de faisant de plus en plus présent sous la pression des consommanteurs, inquietes des conséquences que peut avoir sur leur santé l'utilisation quotidienne des cosmétiques. Face aux inquietudes justifiées des consommateurs, les autorités sanitaires ont réagi. La réglementation actuelle est lon d'etre totalement satisfaiasnte, mais elle marque un pas dans la sécurisation des produits cosmétiques.
Il est désormais indispensable, pour le consommateur, de connaitre les effets des produits cosmétiques sur sa peau, mais aussi sur sa santé.
Depuis le 1er janvier 1988, les fabricants sont tenus de déclarer les différents composants de leurs produts et de les mentionner sur l'emballage ou sur une notice jointe.Cette liste de composant doit être placé à un endroit visible et facile à lire.
Cette obligation a été complétée par une réglementation qui oblige les fabricants à fournir à l'autorité responsable un dossier complet sur chacun de leurs produits cosmétiques.
Quid de l'étiquette
Officiellement, l'étiquette d'un produit cosmétique doit comporter :

• Les coordonnées du fabricant ou du distributeur, ou le pays d'origine si le produit n'est pas fabriqué dans l'union européenne.
• La quantité du produit
• La durabilité du produit et les précautions d'emploi si nécessaire, ainsi que le délai d'utilisation après ouverture.
• Les ingrédients. Ceux qui dépassent la proportion de 1% doivent être mentionnés dans un ordre décroissant de quantité.

Les produits à débusquer sans faute :
PEG, PPG
Cela regroupe des constituants dont la base est le polyéthylèneglycol (PEG) ou des dérivés du polypropylèneglycol ( PPG). Ce sont des émulsifiant, permettant le mélange d'huiles et d'eau. Ils servent aussi de liants, d'émollients et à la fabrication de gel.
BHT, BHA, EDTA
BHT : butylhydroxytoluène, ou toluène tout court.
BHA : butylhydroxyanisole
EDTA : acide ethylene-diamino-tétra-acétique
Ce sont des antioxydants, donc des conservateurs. Les deux premiers s'accumulent dans les tissus adipeux du corps et peuvent atteindre le foetus. On les soupçonne fortement d'être cancérigène.
Organo-halogenés
Halogénér signifie que l'on introduit dans la molécule traitée du chrome, du brome, de l'iode... Ce sont ds conservateurs de synthèse très utilisés.Ils sont très réactifs et allergisants et peuvent endommager les tissus s'ils parviennent à s'y fixer.
Les parabens
Ce sont des esters d'acide parahydroxybenzoïques. Ils se déclinent en butylparaben, méthylparaben, propylparaben, etc... Ce sont des conservateurs. les risques sont à la fois mutagènes, c'est à dire qui provoquent des transformations, cancérigènes et toxique pour la reproduction. Il est interdit d'exposer les femmes enceintes ou allaitantes à ces produits.
Les Ethers de glycol
Ce sont des solvants, issus de l'ethylène. certains ethers de glycol sont toxiques, d'autres irritants ou encore dangereux sur le plan de la reproduction. Il sont représentés par les lettres "EG".
Formaldéhyde
C'est tout simplement du formol. C'est un puissant conservateur, antibactérien, et un durcisseur ( utilsé dans les produits renforcateur d'ongles). Il est extrêment dangereux, car il pénère très facilement dans les cellules dont ils peuvent dénaturer les protéines.
Les nitrosamines
Ils résultent de la combinaison de nitrites ou de nitrates avec des protéines. Ils sont classés substances cancérigènes par l'OMS. Ils ne servent à rien, et sont le résultat de combinaisons malheureses. Eviter tout produit contenant un composé finissant par -amine ou -amide.
Les sels d'aluminium
On soupçonne l'aluminium de favoriser la maladie d'Alzeimer, d'avoir un pouvoir cancérigène, et de freiner la croissance des organes reproducteurs. Ils sont pinciaplement utilisés dans les déodorants et les antiperspirants. les sels d'aluminium bouchent les pores et peuvent détruire les glandes sudoripares. S'ils y parviennent, ils sont dangereux pour le cerveau.
En savoir plus :
Cosmétiques du pire au meilleur
Hélène Barbier du Vimont, René Rigabier