Eric qui était un vrai dieu au lycée, un coach respecté, se retrouve désormais à devoir faire du baby sitting auprès d’un joueur capricieux. Celui ci pose néanmoins de bonnes questions. Pourquoi le coach est il à Austin alors que sa femme vient d’avoir un bébé ? Parce que c’est son rêve ? Mais un rêve a t’il de la valeur s’il ne peut être partagé ?
Matt et Julie ayant rompu, on nous sort de nulle part une nouvelle petite amie potentiel pour le footballeur en la personne d’un petite infirmière personnelle pour sa grand mère. D’ailleurs j’ai trouvé que l’on allait un peu trop vite à ce sujet. La grand mère de Matt se met à acheter toutes sortes de produits du télé achat et on la déclare d’office complètement sénile et l’infirmière s’installe carrément chez eux. Un peu gros car fondamentalement la situation est assez grave mais on la traite finalement avec un peu trop de légèreté en misant tout sur l’opposition entre Matt et cette nouvelle intruse. La maladie de la grand mère devient finalement un prétexte. Il aurait sans doute été plus intéressant de voir Matt aux prises avec le système d’aide sociale américain. Là on a l’impression que tout est un peu magique. Il appelle à l’aide et pouf Mary Poppins version mexicaine apparaît comme par enchantement. Cela donne une image un peu trop idyllique de la situation.
Garrity devient de plus en plus pathétique mais cela nous montre que dans un divorce celui pris en faute n’est pas forcément celui qui souffre le moins. Et tout minable qu’il est, j’ai éprouvé de l’affection pour lui. Pourtant j’ai toujours trouvé le personnage peu sympathique, mais là c’était plutôt triste de le voir dans cet état. Ni vu ni connu, ça permet aussi de rapprocher Lyla et Riggins d’autant que la page semble définitivement tournée entre elle et Jason. En même temps, j’aurai mal vu Street relever le gros Garrity dans la boue.
Jason retrouve également ma sympathie en ce début de saison, même si j’espère qu’on ne va pas s’aventurer vers une guérison miracle à l’aide des cellules souches mexicaines. Sa rencontre avec Tami était un peu ridicule au sujet de son rêve limite mystique. Heureusement on a évité de nous le montrer en direct. Après la romance entre Riggins et sa voisine, nous prépare t’on une deuxième intrigue à la madame Robinson ? ça serait déjà mieux qu’une romance avec le prof de sciences dépassé par les événements. Même si là, une belle amitié pourrait se mettre en place mais pas plus.
Une fois passé le choc, l’histoire de Landry et Tyra fonctionne bien. On insiste sur le sentiment de culpabilité des deux personnages sans trop en faire. Et surtout sans enjoliver la situation. Landry regrette son acte pendant que Tyra est contente que son violeur soit mort. Comme par hasard, on découvre que le père de Landry est le shérif de la ville. Voilà qui est bien commode. Je ne sais pas si on avait déjà parlé de cela mais personnellement je n’en ai pas le souvenir. Ça fait d’ailleurs plaisir de revoir le ” garde du corps du président ” de 24 dans ce rôle. Par contre on aurait pu nous éviter le baiser entre Landry et Tyra. Certes ils tentent de trouver un peu de tendresse dans ses moments difficiles mais je ne peux m’empêcher de trouver cela facile. Ce meurtre serait il un prétexte pour rapprocher ses deux personnages n’ayant rien à voir l’un avec l’autre ? De plus, on perdure dans l’idée de faire de Landry un footballeur. Au moins il n’est pas doué, c’est déjà ça. Avec un peu de chance il restera en réserve. Le plus drôle serait peut être de voir le nouveau coach miser toute sa stratégie sur Landry et se faire ainsi virer pour incompétence.
Conclusion : La saison 2 commence lentement mais les intrigues semblent être assez solides comme celle des Taylor ou encore celle du meurtre. Pour le moment le championnat n’a pas encore repris et on se concentre avant tout sur les personnages. Les vrais enjeux vont donc seulement se mettre réellement en place.