Tout le monde sait que l’armée israélienne doit une partie de sa réputation à la fâcheuse tendance qu’elle a de « tuer des enfants ». Même les boys américains en Irak ou en Afghanistan ne semblent menacer la domination absolue de Tsahal sur ce terrain et les concours de "porter d’enfants blessés devant caméras " auxquels se livrent frénétiquement les Palestiniens nous rassurent sur ce fait tous les jours.
Evidemment, tout cela ne doit rien au hasard et nous ne parlons même pas des astuces ludiques des « activistes » du Hamas qui adorent installer lance-roquettes et dépôts de munitions dans des écoles.
Il s’agit bien sûr de rappeler au naïfs occidentaux ce vieux mythe judéophobe du « juif tueur d’enfants » et la facilité avec laquelle médias et belles-âmes tombent de le panneau de la propagande islamiste montre que l’antisémitisme n’a pas disparu d’un coup de baguette magique en Europe après la Seconde guerre mondiale. Il s’est simplement transformé en antisionisme et il faut vraiment être un niais pour s’étonner de l’idylle entre le gauchiste multiculturaliste Dieudonné et Jean-Marie le Pen. L’antisémitisme rassemble les hommes pourrait-on dire. Pourquoi ? Parce ce que le juif représente l’altérité absolue. Il est un obstacle tant pour les obsédés de la pureté d’une race que pour les obsédés du mondialisme antiraciste et multiculturel.
Certes, l’Europe ne cesse de ressasser la Shoah jusqu’à l’overdose mais cette morbide manie est trop exagérée pour être honnête et les associations ou lobbys juifs en Europe feraient bien de s’en rendre compte. Tout cela dissimule le fait que pour l’Europe d’ aujourd’hui un « bon juif » est un juif en pyjama rayé derrière des barbelés, éternel objet de pitié et instrument de repentance et de bonne conscience alors que le « sale juif » est le soldat israélien « tueur d’enfants » installé dans le cockpit de son F-16 ou dans la tourelle d’un char Merkava, bref, un juif qui refuse obstinément de se laisser assassiner.