J'ai beaucoup aimé regarder l'autre jour le film Véronica Guérin, consacré à la vie, au combat et à la mort d'une journaliste irlandaise, Véronica Guérin.
Ces destins sont fascinants.
Mieux que Don Quichotte, dont on n'évoque pas toujours assez la face cachée. Course poursuite d'une journaliste remuée par l'image d'enfants qui jouent dans les rues avec les seringues des drogués et qui se lance dans une croisade. Cavale après la vérité. Enfin, cavale d'abord après l'information. Met un pied puis deux dans une pétaudière. Coupe et recoupe les cartes. Assemble un puzzle éparse puis traque la vérité au point que c'est elle, ensuite, qui est traquée.
Le film raconte tout cela avec en fond un magnifique musique irlandaise. On est à Dublin.
A noter, en passant, que pour l'occasion, me renseignant après coup, j'ai découvert l'expression Biopic. Un terme générique anglicisé qui cible les films racontant des histoires vraies.