L’autre jour dans Libération je lisais cette brève qui rapportait les propos de Benoît Hamon au mensuel « Bretons » (sic !). Le numéro deux du PS y pourfendait, je cite, les supporters de Ségolène Royal qui
« ont le sang ce poison de la division, dans des proportions que l’on n’a jamais connues auparavant ». « Je vois par exemple tous les jours, sur Dailymotion ou sur des blogs, des partisans de Ségolène Royal mettre en ligne des films, des podcasts ou de simples commentaires juste pour nous taper dessus ! Leur rage se focalise contre nous, et pas du tout contre la droite ».
Poison, Rage, il n’y va pas de main morte notre porte-parole. Vous commencez à me connaître. Je me suis mis aussitôt à culpabiliser me disant qu’au détour de tel ou tel billet j’ai pu blesser, comme d’autres, Benoît Hamon et toute la nouvelle équipe dirigeante du PS. C’est décidé pendant huit jours, juré, craché, pas un mot sur nos camarades qui sont en première ligne du combat contre la droite. Ca nous mène au 19 janvier cette histoire. Sachant que le 19 je dirais le plus grand bien de Obama, ne vous attendez-pas à lire un perfide billet sur la direction du PS avant le 22 janvier. C’est toujours comme ça, en début d’année je m’inflige des contraintes que je ne suis pas toujours certain de tenir.
Lyon, le 10 janvier 2008.