Ce qu'en dit la version officielle :
Mary est mariée à Stephen Haines, un homme d'affaires new-yorkais. Fidèle à son époux et mère d'une fillette, elle est entourée d'"amies", dont Sylvia Fowler, Alex Fischer et Edie Cohen, qui savent quelque chose qu'elle ignore : son mari la trompe avec Crystal Allen, une vendeuse arriviste...Mary Haines (Meg Ryan) est une mère de famille parfaite, elle vit en banlieue new yorkaise dans une magnifique maison dont elle s'occupe d'une main de maître, elle jardine, elle s'occupe de sa fille adolescente et rebelle et organise des réceptions que tout le monde lui envie. Mais surtout, Mary fait partie de ces cercles d'épouses très comme il faut
Avant Mary, il y Meg Ryan, légèrement retouchée par la chirurgie plastique, assez pour le remarquer mais pas encore assez pour lui enlever ce charme si particulier. Ce petit minois si enfantin qui la caractérise.
Sylvia Fowler (Annette Bening) est rédactrice en chef dans une magazine féminin. Elle a a quarantaine bien passée, elle est célibataire et s'habille chez les plus grands créateurs. C'est un peu le ciment de cette amitié.
Avant Sylvia, il y a Annette Bening, de plus en plus belle l'âge avançant. Parfois, on l'impression de voir débarquer Miss Wade en jupe et chemisier siglé mais avec quelques années de plus.
Alex Fischer (Jada Pinkett Smith), elle est lesbienne avec un look ravageur mais je-m'en-foutiste et le fait savoir au monde entier et surtout, c'est une fêtarde invétérée. Elle arrive toujours aux rendez vous éméchée ou avec une gueule de bois carabinée.
Avant Alex, il y a Jada Pinkett, Madame Will Smith. Un rôle insignifiant mais compensé par la beauté de Jada.
Et il y Edie Cohen (Debra Messing). C'est la mère de famille débordée avec un look très "à peu près", totalement à l'ouest parfois et d'une naiveté énervante. C'est à se demander si elle fait exprès ou si elle est réellement aussi peu intelligente.
Avant Edie, il y a Debra Messing ou la Grace de Will pour ceux qui s'en souviennent. Edie c'est l'anti-Grace, Edie c'est l'anti-Debra.
Et puis il y a Crystal Allen (Eva Mendes), superbe jeune femme au sex-appeal débordant qui fait tourner toute les têtes, celle d'Alex y comprise, à la voix suave et aux courbes ravageuses, alléchée par les hommes riches et peu importe qu'ils soient mariés ou non. Crystal c'est celle par qui la trahison arrive.
Avant Crystal, il y a Eva Mendes. Eva c'est la nouvelle égérie de Calvin Klein, c'est la nouvelle égérie des femmes latinos qui ont réussi à hollywood malgré les préjugés raciaux, c'est la nouvelle beauté qu'on s'arrache outre-atlantique, mais pas que.
Et autour de ces femmes, il y a le mari qu'on ne voit jamais, il y a les disputes, les réconciliations, le pardon, l'amour, la haine, la revanche, la jalousie, qui s'entre-mêlent délicieusement autour des personnages. Et puis surtout, il y a l'amitié, inébranlable, intouchable, intemporelle.
Verdict :
The Women c'est un concentré de pur bonheur qui dure près de deux heures.