il est possible que je pardonne,
quand de ma bouche, jaillira le son,
hiver qui ferme les sanglots
de mes prières.
Oh ! Amours
vous vous êtes retirés,
que deviennent vos façons,
celles qui s'envolaient
de mes chambres
primales de sang
et d’argent, de têtes,
de mains et de disettes.
Oh, Amours !
que vous ai je vu
sur le flanc du soleil
brûler
trônes et couronnes.
La fumée m’étouffe,
que de chats-leurres
rongent ma poitrine,
et mes jambes trop pâles !
Ce désespoir,
ce crayon de mime,
ce cri d’esprit
sont mes trésors,
mal et mort, que je pleure
en cachette.
Je veux maintenant
mourir au loup posé
sur mes yeux ; vous aimer, en-corps …chausser
ces chagrins d’ombre
à ma place. Magdaléniens,
portes et sépulcres,
qui, de caresses éphémères,
psalmodient les saisonsde mon courage
qui grelotte etcroise l’impossible,
je veux m’asseoir
seule,
à l’endroit même
où je vous ai
oubliés ! Isabelle