Dans l’imagerie populaire, le nom de Samy Naceri est désormais davantage associé à la justice qu’au cinéma. L’acteur, qui a fait de la prison récemment et en est à peine sorti, se retrouve de nouveau encadré par des policiers. Dommage, car il venait de retrouver les plateaux du cinéma. Un monde où il s’est illustré avec les célèbres « Taxi », et où il a gagné toute l’amitié de Luc Besson. Le CV judiciaire de Samy le violent remonte régulièrement à la surface depuis une dizaine d’années. C’est un sacré palmarès. Jusqu’à présent, ses relations lui ont toujours permis de s’en sortir sans trop de mal, une chance que n’aurait sûrement pas eu monsieur tout le monde.
En 2000 il est poursuivi pour conduite en état d’ivresse et menaces de mort et insultes à agent. Deux ans plus tard on le retrouve jugé (puis relaxé) pour l’achat d’une dose d’héroïne dans une rue de Paris. La même année il refait parler de lui devant le juge pour avoir menacé et injurié une hôtesse de l’air en plein ciel. En 2003 il se retrouve au tribunal pour un passage à tabac sans ménagement du conducteur d’une voiture et pour infractions au code de la route. On lui retire son permis. Trois ans plus tard le voilà qui passe au tribunal pour outrages et injures racistes contre des policiers. Dans le même temps, une plainte déposée par une boite de nuit cannoise contre l’acteur pour incidents et violences est classée sans suite. Samy Naceri n’aura pas eu autant de chance suite à un passage dans une discothèque à Aix-en-Provence, où il écope de trois mois ferme pour violence contre des employés. En 2007 l’agression d’un styliste dans un restaurant parisien lui vaut dix mois ferme. L’année d’après, le voilà qui renverse une femme policier à bord d’une voiture qu’il conduit sans permis : six mois ferme.
Et voilà que l’escalade continue. De source judiciaire, l’acteur s’est disputé sèchement, jeudi dernier dans l’après-midi, avec son ancienne compagne. Terrifiée, elle aurait appelé à l’aide un ami. Aussitôt arrivé sur place, Samy Naceri lui aurait donné un coup de couteau à la gorge. Le malheureux est hospitalisé. La blessure est sans gravité, mais le comédien a réussi à lui trancher une veine. Interpellé à son domicile, le héros de Taxi est toujours en garde à vue. Il était en liberté conditionnelle au moment des faits. On se demande si la psychiatrie ne serait pas le seul recours, face au va et vient incessant entre les plateaux de tournage et les cellules. A moins que l’on puisse être autorisé à tourner des films à l’intérieur d’une prison ?
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