Pour l'instant, Eric Woerth ne qualifie que de "manque à gagner en matière de recettes fiscales" les 10 ou 12 milliards d'euros qui n'entreront pas dans les caisses de l' état "à cause de la crise".
Le déficit de l'état est donc d'ores et déjà aux alentours de 80 milliards.
Parions que même en tondant encore plus les moutons contribuables, il sera très près de 100 milliards en réalité à la fin de 2009 et dépassera sûrement les 4% comme l'a sous-entendu le ministre du budget lors de son audition par les sénateurs.
Mais en vitrine, personne n'est responsable puisque c'est la faute à la crise qui a au moins comme point positif de permettre de tout cacher sous son tapis ...