Je n'ai pas disparu

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vendredi, 09 janvier 2009

Je suis assez surpris de voir que ces deux derniers jours ma boîte mail reçoit des courriels me demandant pourquoi il n'y a plus de notes depuis près d'un mois.
N'en déplaise très certainement à certain ( et je me réjouis pour ma part de contribuer à leur déplaisir et en tire une certaine fierté ), je suis toujours vivant. La fin d'année et le début de la suivante ne sont pas des périodes particulièrement propices à la rédaction de notes, les activités professionnelles pouvant être prenante.
Concernant le MoDem 67 je m'étais mis en tête de ne plus rien écrire devant le vide intersidéral auquel on a droit en matière de politique. Surtout ne prendre position sur rien, ne mécontenter personne. Je dois dire au sortir d'une réunion de bureau du MoDem 67 que pour la première fois depuis que j'ai adhéré à ce parti, j'ai eu honte d'en être. Honte d'être adhérent du même parti que des gens sans vergogne se cachant derrières leurs petits pantins pour arriver peut être un jour à faire disparaître la blessure des rêves brisés et à transposer sur l'autre les ambitions échouées sur les rives du néant. Toujours là, à tarauder, mais qui jamais ne seront satisfaites.
Ce n'est pas pour autant que je quitterais un parti quelque soient les demandes d'insignifiants petits intrigants dont la destinée est de disparaître dans les limbes de leurs propres égos. Il n'y a de pire Némésis que soit même lorsqu'un jour les masques tombent. Or ces derniers tombent inéluctablement à partir du moment où le déphasage entre la personne présentée publiquement et la réalité de l'être est aussi profond. D'autres l'ont voulus avant, ils ne sont plus là, moi si.
Pauvre Mouvement Démocrate que d'être ainsi représenté localement. Il n'est guère étonnant que les instances nationales ne prennent aucun contact avec leurs homologues locales du MoDem 67 et ne répondent pas à leurs questions. Enfin j'en arrête là sur quelque chose qui m'apparaît comme de plus en plus pitoyable, si ce n'est qu'il ne faudra pas compter sur moi pour dire oui amen, hors de question.
La politique n'est pas pour moi l'art de se taire et de jouer la petite souris bien terrée dans son trou à attendre que le matou ne soit allé voir ailleurs pour oser tenter une sortie. Il faut savoir prendre son courage à deux mains et prendre position non seulement sur des thématiques mais également sur des éléments structurant tels que les personnes pouvant figurer sur une liste à une élection européenne.
Il est très clair pour moi qu'il est du devoir du militant et encore plus de quelqu'un élu dans les instances d'un parti politique de faire des choix et de les faire connaître, qu'ils soient suivi par la suite ou non. Evidemment, ce n'est pas la meilleure manière de se faire bien voir des vainqueurs potentiels d'une course à la candidature et potentiels élus. Je laisse la chasse à la place par la lâcheté aux autres. C'est une compétence dont les instances du MoDem 67 regorgent malheureusement. Cela étant tous ne sont pas à mettre au même panier.
Heureusement, en contrepartie il y a un certain nombre de gens valables et qui méritent qu'on les aide à aller de l'avant dans un monde politique souvent impitoyable. Un univers où quoique l'on en dise les questions de personnes sont omniprésentes. Pour ma part j'assume les conflits de personnes sans aucune difficulté. Il y a des gens qui peuvent se cacher derrière les plus belles rhétoriques, pour moi elles n'en demeurent pas moins indignes du moindre soutien.

J'imagine déjà quelques cris d'orfraies. Tant mieux.

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