Bien gérer son argent en 5 leçons

1. Faites l’inventaire de vos tickets de caisse, virements et extraits de comptes récents…

Ils vous donneront une première indication relativement précise du montant absorbé des diverses dépenses récurrentes. Une série de petits paiements et retraits anodins de 10, 15 ou 20 euros s’ajoutant les uns aux autres finissent par représenter une somme importante. Et c’est sans compter avec les factures mensuelles, les grosses courses de la semaine, et autres retraits qui pèsent lourd.

Cette liste peut par exemple inclure vos pleins d’essence, vos séances chez le coiffeur, comme les 4 heures par semaine de la femme de ménage, la crèche, le loyer, les factures (gaz, électricité, téléphonie, ADSL), le ticket de caisse moyen des courses du samedi au Delhaize…

2. Répertoriez les grosses factures que vous payez à une date précise

Sur cette base mensuelle viennent se greffer toute une série d’autres paiements annuels ou semestriels à date fixe. Pensez donc à répertorier les grosses factures qui vous tombent systématiquement dessus tel ou tel mois, ou à telle période. Le mois au cours duquel vous avez acheté une nouvelle voiture ou emménagé par exemple, risque d’être plus dur, toutes les années suivantes: une série de factures y relatives tomberont à ce moment-là. La taxe d’immatriculation/mise en circulation, l’assurance omnium, grand entretien au garage pour la voiture, diverses factures relatives à la maison (régularisation annuelle des factures d’eau, de gaz et électricité, le précompte immobilier, l’abonnement à la télédistribution, la taxe régionale…)

3. Ne négligez pas les dépenses plus « festives »

Dans un registre plus agréable, n’oubliez pas de budgéter des dépenses, récurrentes ou non, relatives aux rentes, relatives aux fêtes, anniversaires, mariages, naissances, acompte et solde pour les vacances, susceptibles de grever significativement le budget.

4. Les dépenses qu’il est possible de différer/planifier

Ce faisant, vous aurez déjà établi une distinction entre les dépenses fixes, incontournables et obligées, et les dépenses plus accessoires, qu’il est souvent possible de différer ou de mieux arbitrer : sorties, achats de vêtements, de nouveaux meubles, PC, d’une voiture, frais de décoration et de rénovation…

5. Les imprévus…

Et puis hélas, certaines dépenses relèvent du registre “cela n’arrive pas qu’aux autres”. Celles-là sont totalement aléatoires: factures d’entretien ou de réparation diverses, remplacement d’un gros appareil électroménager, d’une voiture, hospitalisation et/ou frais médicaux conséquents… A moins que votre train de vie ne baisse subitement suite à un licenciement ou à un divorce.

C’est pour être en mesure d’affronter ce qui relève généralement de la catégorie des coups durs qu’il est essentiel d’avoir en permanence un budget bien balancé. Sinon, on sombre.

source monargent.be