Deuxième lecture de la nouvelle année (l'autre faisant partie d'une trilogie sera commentée plus tard, patience! gnak-gnak-gnak!), j'étais impatiente de lire La poursuite de l'Amour après un commentaire très positif chez Emjy.
S'il n'a pas été un coup de coeur pour moi, j'ai néanmoins beaucoup aimé cette chronique anglaise d'avant-guerre qui relate une quête amoureuse (quelle perspicacité!) dans la haute société britannique du début du XXe siècle; celle de Linda Radlett, une jeune fille naïvement romanesque comme seules peuvent l'être les héroïnes british que j'aime tant.
Tout est dans le ton merveilleusement suranné, pétillant et ironique de la narratrice (Fanny, la cousine de Linda) qui relate avec justesse les émois naissants (et les siens aussi, un peu, quoi cela n'est pas son propos nous dit-elle) de cette quête amoureuse que l'on se devrait toutes de poursuivre(!). Griffant au passage les hautes sphères pour notre plus grand plaisir. La galerie des personnages est colorée et piquante à point pour nous accrocher.
J'y ai vu une certaine ressemblance avec les romans de Jane Austen, quoi que les héroïnes de Jane sont plus posées et plus raisonnables (ou finissent par l'être, pensons à la belle Marianne!). Linda, elle, est si vive, si déterminée à trouver l'Amour, rien ne l'arrête. Je la trouvais personnellement trop écervelée, mais une part de moi la comprenait si bien (ma part midinette, sans nul doute!) qu'elle puisse à chaque fois croire que c'était Lui! Elle le résume à un moment elle-même, comme nous le narre Fanny.
L'aura de Linda(!) n'étant pas sans me rappeler celui de Miss Lafosse. Tourbillon de bavardages, coquetterie, inscouciance... Je suppose qu'il devait être rafraîchissant d'avoir une telle personne dans son entourage en ces temps difficiles.
La fin est trop abrupte à mon goût, j'aurais aimé aussi un peu plus de profondeur, quelques passages m'ont un peu ennuyée mais, dans l'ensemble, mon intérêt a toujours été grand et cela se lit tout seul. :) 4/5
Jeu de briques
Snake
Pacman
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