Voyons d’abord ce qui se passe pour Johnny Drama. ” Five towns ” est finalement à l’antenne et se fait massacrer par la critique, Variety en tête. Et pour ceux qui ne le savent pas Variety c’est la bible d’Hollywood en matière de presse du show biz. Drama est donc au trente sixième dessous et j’ai été surpris de voir une intrigue plus pessimiste. C’est assez rare dans Entourage toujours si joyeuse comme série. On nous montre l’impact des critiques sur les acteurs devant lire ça à longueur de temps et on comprend que ce n’est pas très drôle. La fin nous apprend une deuxième chose, le succès critique est une chose, le succès public en est une autre. Demandez à ” 30 rock ” ou à ” Friday night lights ” ces séries en savent quelque chose. 16 millions de téléspectateurs pour le pilot de ” Five towns ” c’est pas mal du tout, surtout pour NBC. La critique a peut être détesté mais au final c’est toujours le public qui a le dernier mot et celui est ” Victory ! ! ! “. De préférence hurlé au bord d’un canyon. Au passage Ari égratigne le network, après tout ils ont bien laissé Joey à l’antenne durant 46 épisodes alors ils laisseront bien une chance à ” Five towns “.
On a rarement exploré la vie amoureuse de Turtle et j’ai trouvé cela sympa de s’y attarder. Comme il le dit, il a trouvé son double féminin. C’est lui mais avec des seins. Enfin, Kelly est tout de même beaucoup plus sexy que Turtle. Dommage pour lui, elle est la fille de son garagiste mais il se la joue old school et marque des points auprès du papa. Une intrigue amusante qui contraste bien avec les deux plus grosses intrigues de l’épisode.
Vince continue d’espérer en ce qui concerne Medellin, même si Ari lui dit que le projet est mort de chez mort. Toutes les tentatives pour ressusciter le projet échouent à nouveau. On reparle même de ” Matterhorn ” le film refusé par Vince dans le tout premier épisode de la série. Un film qui ne s’est finalement pas fait mais qui pourrait être la monnaie d’échange pour Medellin. Mais Vince n’est pas un homme qu’on achète facilement. Comme on n’est jamais mieux servi que par soi même. Vince et Eric passent une nouvelle étape de leur carrière et décident d’acheter le script de Medellin quitte à vendre la superbe villa dans laquelle ils habitent… Reste maintenant à trouver le financement. L’intrigue est excellente car ça nous montre une autre facette du métier d’acteur et Vince évolue de plus en plus. Passant au fur et à mesure de l’acteur beau gosse un peu con, au cinéma indépendant, en passant par le blockbuster Aquaman. Là encore, on nous montre que tout est une question de copinage, de monnayage. Mais les affaires sont les affaires. Et maintenant il va pouvoir produire son propre film. Mais trouver 70 millions ne se fera certainement pas sans peine. Néanmoins, on pourra reprocher le schéma toujours plus ou moins identique d’une saison à une autre où l’on traîne l’histoire d’avant tournage pour clôturer la saison sur le démarrage de la production d’un film que l’on ne verra finalement pas. L’amitié et la complicité entre Vince et E est bien mise en scène et se ressent vraiment à l’écran. Les deux amis se faisant totalement confiance. Eric n’ayant pas hésité une seule seconde quand Vince lui propose de racheter le script de leur film rêvé.
On est à nouveau dans du très bon Entourage car en dehors des intrigues funs, il y a un vrai fond à l’histoire et une vraie analyse des dessous de Hollywood en ce qui concerne la production télé et aussi la production cinématographique. Les personnages évoleuent et vont de l’avant. C’est comme cela que j’aime Entourage.