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On ne sait toujours pas si la première étape pour sauver du dépôt de bilan, « sous huit jours », la section professionnelle du FCAG sera franchie. Hier au lendemain de la diffusion d’un communiqué par lequel le club faisait savoir que si les joueurs refusent la baisse (de 17 %) de leur salaire, c’est dépôt de bilan assuré, les négociations entamées la veille, se sont poursuivies. Avec cette fois, Gaël Arandiga, directeur de Provale, le syndicat des joueurs pros et ses deux assesseurs. Ils ont rencontré les cinq dirigeants « légitimés » par le club pour tenter de sauver les meubles (lire notre précédente édition) mais aussi bien sûr les joueurs qui n’ont pas « séché » pour autant, malgré d’exécrables conditions météorologiques, les deux séances d’entraînements en vue du déplacement de samedi à Lyon pour le compte du championnat de Pro D.2. Porte-parole des dirigeants, Christophe Gaspa louait hier soir, l’attitude des joueurs : « Ils subissent ce qui se passe, ils ne sont en rien responsables de la mauvaise situation financière. La qualité de leurs réflexions, leur retenue, le respect qu’ils manifestent pour notre mission, méritent d’être soulignés ». La qualité du travail hier encore aux entraînements, aura pareillement convaincu les entraîneurs que ce groupe qui attend pour ces prochaines heures, le versement des salaires de décembre, ne mérite pas ses tourments actuels. Cela étant, accepter de perdre pratiquement un cinquième du salaire (suivant la décision rendue publique en novembre par le président Bernard Laffitte, absent des négociations actuelles et qui restait injoignable hier) ne passe pas comme une lettre à la poste. Gaël Arandiga, les joueurs et les dirigeants doivent poursuivre les négociations aujourd’hui. Et peut-être, ces prochains jours… Les parties soulignent en substance « que c’est très difficile, très compliqué ». Notamment parce que les 33 professionnels n’ont pas les mêmes intérêts à défendre. Ils ont obtenu du groupe de dirigeants, l’assurance que leur acceptation d’une baisse de salaire, ne serait pas vaine. Elle permettrait d’économiser quelque 250 000€. Les 400 000 autres euros nécessaires pour finir la saison, ne feront pas défaut, les a-t-on assurés. Et rassurés peut-être, mais sera-ce suffisant pour qu’émerge l’unanimité en faveur de la baisse ?
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