Le Président Sarkozy quitte sa présidence, mais on entend toujours parler de l’Europe. La raison de ce miracle médiatique ? Les prochaines élections européennes (juin 2009) et leur corollaire : l’incitation à s’inscrire sur les listes électorales avant l’échéance du 31 décembre 2008.
C’est vrai que l’éloignement, tant géographique qu’idéologique de la machine Europe (à en croire le référendum), n’incite pas franchement l’électeur à mettre la main aux urnes. Donc on force sur la com’, sans nécessairement expliquer les enjeux. Alors, on vote pour qui exactement et, pourquoi ?
Ce scrutin nommera pour cinq ans un député européen. Homme (ou femme) peu visible et souvent âgé(e), le député dispose, sous des dehors pas très funky, d’un rôle important mais ambigu. Les eurodéputés -c’est plus joli- votent les lois mais n’en ont pas l’initiative, statuent sur le budget et exercent un contrôle, notamment financier. Parmi les 785 places disponibles, 78 sont réservées à la France, soit 10% pour nos lecteurs matheux. Alors, est-ce que ça vaut toujours le coup de louper Drucker pour élire un seul député européen ? Si l’on en croit Lincoln, un bulletin de vote est plus fort qu’une balle de fusil, donc lâchez vos flingues et inscrivez-vous en mairie, équipé d’une carte d’identité et d’un justificatif de domicile. Vous avez jusqu’à la fin de l’année.
Publié dans Pulsomatic