Ces dernières semaines, plusieurs lecteurs m’ont écrit pour demander des nouvelles de Simon. “Qu’est devenu ce personnage haut en couleurs qui avait hébergé Skippy au Japon?” Et bien, chers amis, réjouissez-vous car le cher complice de Skippy vient de faire un retour rocambolesque sur la terre de ses ancêtres. Rappelons d’abord que depuis “l’affaire Skippy“, Simon est pourchassé par la mafia australienne. Pour déjouer ses poursuivants, il ne sort plus dans la rue sans un déguisement subtilement élaboré, comme l’atteste la photo ci-dessous.
Au Japon, le costume choisi par Simon lui permet de se promener dans le plus parfait anonymat. Hélas, arrivé en France, il est reconnu par les enfants qui pointent du doigt en criant : “Père Noël ! Père Noël !” Sa couverture compromise, il doit choisir un nouveau déguisement. Il opte pour le casque de mobylette de Danielle Gilbert.
Bien sûr, ces photos évoquent probablement peu de choses pour ceux qui ne connaissent pas Simon mais peut-être est-il temps de réparer cet oubli.
Originaire des montagnes les plus reculées d’Auvergne où il vit parmi les bûcherons et les animaux, Simon décide de partir au Japon en 2006 en tant que programmeur et analyste de programmes mathématiques avec des noms rigolos. Malgré ses intentions bienveillantes, l’arrivée de Simon coïncident avec l’entrée du Japon dans une nouvelle ère de ténèbres. Depuis son arrivée, la bourse de Tokyo a perdu 42% de sa valeur. Les exportations s’effondrent et l’équipe de rugby nationale est vaincue 91 à 3 par l’Australie pendant la coupe du Monde 2007. Tous les soupçons se portent sur Simon. Hasard de la phonétique ? Les Japonais le baptisent “Shimon” 死門 “Les portes de la mort”, signification des deux kanji. Après les lumières de l’ère Meiji, on parle en frémissant de l’ère “Shimon”.
L’effrondrement de l’économie japonaise attire l’attention de nombreux économistes, certains le soupçonne d’être à l’origine de la crise financière globale du système capitaliste mais ce dernier élément n’a pas été prouvé.